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Information à nos lecteurs et aux collectionneurs : Notre combat.




Tous ceux qui suivent notre site internet ont bien compris que nous étions en total désaccord avec la manière dont la société ROLEX révise ses montres de collection, différant en cela de son concurrent PATEK PHILIPPE qui voue un véritable culte à sa collection.

Vous nous interrogez régulièrement sur l’avancement de nos actions.

Il nous apparait important d’informer nos lecteurs et les collectionneurs de notre combat.

Celui-ci a commencé au cœur des enchères, il y a quelques années déjà, lorsque nous nous sommes progressivement aperçus que les montres de collection, dont les pièces d’origine avaient été remises à neuf ou gravées d’un XXX, perdaient jusqu’à la moitié de leur valeur.

Telle une voiture de collection dont le moteur d’origine aurait été substitué par un moteur électrique, une montre de collection dépourvue de ses éléments d'origine voit sa valeur patrimoniale chuter.

La société ROLEX n’étant pas présente sur le marché de la collection, nous avons d’abord pensé qu’elle n’était pas consciente des répercussions négatives ci-dessus mentionnées, ce qui pouvait expliquer l’absence d’expertise chiffrée et le peu de précaution pris lors des révisions des montres anciennes.

Le problème s’aggravant, nous lui avons alors demandé officiellement, en mars 2015, de prévenir préalablement les propriétaires de montres de collection s’adressant à son service de révision, des conséquences dommageables résultant d’un changement des pièces d’origine ou de l’inscription d’un XXX dans le fond du boîtier, afin qu’ils puissent prendre une décision éclairée entre optimiser la technicité de leur montre ou préserver leur valeur de collection, la plupart ignorant ces risques.

Nous avons également créé l’Association LIDRA, LIGUE DE DEFENSE DES ROLEX ANCIENNES, afin de réunir les collectionneurs soucieux de préserver leur patrimoine.

Mais notre requête auprès de ROLEX a été ignorée, et ces pratiques de révision ont continué sans aucune information à ce sujet.

Il nous est donc apparu manifeste que la société ROLEX n’entendait pas préserver ses produits de collection et ce, pour des raisons qui, certes lui appartiennent, mais suscitent incontestablement l’incompréhension et même l’indignation.

Nous qui avons vu naître et se développer cet extraordinaire marché de la collection, et vu la gravité des dommages, nous ne pouvions rester inactifs.

Nous avons donc choisi d’alerter notre clientèle ainsi que la justice sur ces faits, notamment l’absence d’information donnée aux consommateurs sur la perte encourue en cas de remise à neuf des pièces d’origine ou de XXX.

Cela nous a valu une réplique judiciaire des sociétés ROLEX : non pas une réponse à nos alertes sur leur sav, mais une assignation devant le juge civil de plus de 50 pages ciblant OLIVINE sous toutes les coutures possibles : droit des marques, noms de domaine, site internet, articles, devanture…etc, en bref, tout sauf des explications sur le traitement de la collection et sur le sav.

La justice civile a rendu sa décision :

Elle a confirmé la légitimité de notre commerce de montres Rolex d’occasion et de collection, et nous a donné notamment les directives pour utiliser la marque Rolex sans créer de confusion avec le neuf, ce que nous avons exécuté ( transfert des noms de domaines pouvant créer une confusion,  retrait des mentions et articles dénoncés…etc )

Bien que nos alertes sur le sav n’étaient pas l’objet de ce procès, ce que nous avons entendu de ROLEX lors de l’audience ferait bondir plus d’un collectionneur, à savoir :

« Les XXX sont juste un code d’horloger, un petit grattoir d’éponge suffit à les effacer. »

L’effacement des XXX, qui implique un véritable polissage et non pas un simple coup de grattoir, est bien pire.

C’est justement ce que rejettent au plus haut point les collectionneurs et le marché de la collection qui ne valorise que la parfaite authenticité, traçabilité et pureté des montres, et voit avec le plus mauvais œil toute manipulation des pièces, qu’il qualifie de « bidouille ».

Cette audience civile nous a conforté dans notre combat, peu importe que celui-ci ait des allures de David contre Goliath.
La collection est devenue un véritable art, et elle mérite que nous la défendions.

C’est le sens de notre action et de celle de notre association de collectionneurs L.I.D.R.A, La Ligue de Défense des Rolex Anciennes.

 




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